Jaignes

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Histoire 

L’éthimologie du nom « Jaignes » est bien particulière puisqu’elle provient du vieil allemand gehan signifiant « avouer sous la contrainte ». En latin, il s’agirait du mot « tourment » et en vieux français du terme « géhie » voulant dire « confession sous la torture ». 

La toute première mention écrite de la commune apparaît en 1005.  

Une légende évoque le passage de Sainte Geneviève au cœur du village.  

La seigneurie appartenait en 1148 à l’abbaye royale de Notre-Dame-aux-Nonnains de Soissons. 

Le couvent accroît ses possessions au fil des années, et au XIVe siècle, le domaine de l’abbaye est considérable. En son sein, on retrouve un matériel agricole conséquent dans ses deux fermes et de nombreuses rentes seigneuriales.  

Les dames de Soissons jouissent par ailleurs de droits tels que la moyenne et basse justice, celle-ci étant déléguée à son fermier, tenu de l’exercer en échange du revenu des amendes, les deux tiers des grosses dîmes de toute la paroisse, les taxes sur les héritages et un droit de chasse sur la seigneurie.  

Le tournant pour le village est l’année 1797. Une douzaine de brigands dénommés les « Chauffeurs de jaignes » sévissent et brûlent les pieds de leurs victimes dans leur cheminée afin qu’ils avouent où trouver leur argent. Ils sont finalement arrêtés après une longue enquête puis exécuté.  

Les hameaux de Grandchamp, Torchamp et Givres sont réunis à la commune en 1835. Au début du XXème siècle, l’activité du village est essentiellement agricole. 

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