Congis-sur-Thérouanne

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Le village

Le Village de Congis-sur-Thérouanne, baptisé ainsi en 1974, est situé sur la rive droite de la Marne. Le bourg de ce village prend naissance à l’époque Gallo-Romaine et lui est adjoint respectivement en 1801 et en 1807, les hameaux susnommés Gué-à-Tresmes et Villers-les-Rigault. Cette composition territoriale confère à notre commune une superficie importante, d’environ 15 km2, traversée par la Vallée de la Thérouanne marquant le relief. Village rural, notre commune contient champs et prairies parcourus par le Canal de l’Ourcq, le Ru de la Thérouanne et la Marne. Les forêts et parcelles boisées font intégralement partie de notre quotidien avec toute la biodiversité qu’elles contiennent. Pourvue depuis 2018, de la Réserve Naturelle Régionale du Grand Voyeux, un espace naturel de 160 hectares. Notre village contribue à la préservation de la faune et de la flore et veille à la protection des écosystèmes. La commune est constituée de deux Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Espace Naturel du Grand-Voyeux et Île l’Ancre, Boucle de la Marne à Germigny l’Évêque). Les boucles de la Marne situées sur la Commune sont classées Natura 2000. 

Au niveau architectural, le village est pourvu de différents édifices classés aux monuments historique dont l’église Saint-Rémi, située dans le bourg, arborant un clocher du XIIème siècle équipé de deux cloches baptisées « Marie Magdeleine Prospérine » et « Rose Gabrielle », un chœur et des collatéraux du XIIIème/XIVème siècle, une nef du XVIIème siècle (1652), ainsi que des baies du chœur et du clocher, la sacristie et la chapelle seigneuriale du XVIIIème siècle. Le château du Gué-à-Tresmes, situé dans le hameau du même nom, fût érigé au XVIIIème siècle par Jean de La Myre, comte de Mory d’Honneinghem (chevalier de l’Ordre de Malte, capitaine des gardes du Prince de Conti). Au XXème siècle, le château devint la propriété par lègue de l’académie française puis de l’état qui y installa par la suite le lycée qui propose de nos jours des formations aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration, aux métiers des arts et du design et aux métiers de l’aménagement et de la finition. Enfin, l’usine élévatoire, situé dans le hameau de Villers-les-Rigault, qui est composée de deux roues-turbines agissant chacune sur deux pompes horizontales à double effet conçues par l’ingénieur monsieur Pierre Simon Girard est achevée le 3 juillet 1868. L’usine élévatoire contribuera au maintien des apports d’eau pour la ville de Paris par pompage des eaux de la Marne vers le canal de l’Ourcq.

Histoire

Au niveau historique, la commune de Villers-les-Rigault reçue une visite d’inspection des travaux du canal, le 9 ventôse de l’an XI (1er mars 1803), du premier consul Napoléon Bonaparte accompagné de ses Généraux Moncey et Bessières, de trois aides de camps, de six ordonnances, du préfet de Seine. Puis, Napoléon Bonaparte passa la nuit à Lizy-sur-Ourcq chez le Général d’Harville où l’attendait Joséphine de Beauharnais, la future impératrice des français. 

L’époque contemporaine du village, fût la période des artistes, avec l’arrivée au moulin du bourg dont il tomba amoureux, André BACQUÉ Comédien de théâtre et de cinéma, membre sociétaire de la comédie française. Interprétant aux théâtres des œuvres de Jean Racine, d’Alfred de Musset, de William Shakespeare et de Molière sous les directions des plus grands comme Louis Jouvet et Pierre Dux, ses amies, et joua entre autres dans les films « Golgotha » de 1935, « Maria Chapdelaine » de 1934 tous deux avec Jean Gabin et « le Compte de Monte-Cristo (2ème époque le châtiment) » de 1943. Le moulin resta dans sa famille jusqu’à sa transformation en parc pour les enfants. 

Les lieux emblématiques

  • Mairie : Rue de la Poste 
  • Église Saint-Rémi : Rue du Montier 
  • Salle des fêtes : Rue de la Poste 

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